Pour terminer notre dernière université numérique Saint-George & Dalayrac, je vous invite, comme au cours des années passées à voir ou revoir le film d'animation long métrage "La Planète sauvage".
Cette année, l'association s'impose avec cette information venue du Brésil :
"Une centaine de policiers du bataillon de choc de Rio ont expulsé de force, vendredi 22 mars, une
trentaine d'Indiens et de sympathisants qui occupaient l'ancien Musée de l'Indien, bâtiment en ruine qui jouxte le stade Maracana, où sera jouée la finale du Mondial-2014 de football".
Licence : Licence YouTube standard
Durée : 00:55 "
Exterminez toutes ces brutes" ?
C'est le titre d'un ouvrage.
"Le point de départ, et aussi le titre du livre, est fourni par une
phrase du livre de Conrad, Au cœur des ténèbres, prononcée par un des
personnages : "Exterminez toutes ces brutes".
Sven Lindqvist prend cette
phrase au sérieux, et montre dans ce livre que Conrad a saisi ici
l’essence de la colonisation occidentale. Il considère dès le début du
livre le sens primaire des mots extermination et brute : l’annihilation
totale de personnes considérées comme "brutes", c’est-à-dire dont
l’humanité est niée."
Analyse et critique
"Une
histoire étrange, forte mais codée, avec à la clef une réflexion
plus qu'un message d'après le roman de Stefan
Wul.
[...]
Ce
film nous parle de bien des façons... et comme tous les films de
René Laloux il contient aussi un thème central, récurrent, celui
d'une civilisation qui génère en sons sein sa propre destruction...
les hommes sauvages menacent de détruire l'ordre social et jusqu'à
la race des Draags qui avaient gravement sous-estimé l'humanité en
terme de "nuisance" mineure, puis persistent dans l'erreur
en voulant l'éradiquer...
Ce
qui causera presque leur fin. Dans Gandahar,
une société tout aussi hydilique
est apparemment parfaite est menacée... par son propre passé.
La
suffisance, l'amnésie, la sclérose ou la routine menacent dans tous
les cas ces sociétés face à un péril "imprévisible"...quand-est
il de la nôtre ?" =>
"La
force de cette histoire est tout d'abord sa portée quelque peu
intemporelle. Voir les humains asservis comme des animaux et parfois
traités comme des nuisances à travers la terrible désomisation
(comprendre dératisation) fascine autant qu'elle terrifie. L'homme
n'est clairement pas le conquérant que l'on a l'habitude de voir,
mais doit se battre pour exister sur une planète où il n'est pas
l'espèce dominante. Le fait que les Draggs soient humanoïdes joue
également un rôle important, plusieurs lectures pouvant être
donnée au film (on peut notamment penser à des thèmes comme la
colonisation, la lutte des classes voire l'immigration)." =>
Fiches techniques
La Planète sauvage en français
La Planète sauvage en anglais
UnivCsgd94120
Et le vent de l’Histoire chante en moi (J. Brel)
Et le vent de l’Histoire chante en moi (J. Brel)
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